- Un ... -

[Hj : Un ptit nouveau qu'arrive ^^ Désolée j'ai pas tout lu, juste survolé pour voir ce qu'il se passe donc si il y a des incohérences dans mon message faites comme si je n'étais pas arrivé. ]

Xavier descendit enfin de l'appartement qu'il avait squatté pour la nuit, un encore différent des autres. Il était SAF, Sans Appartement Fixe, comme pas mal d'autres, mais l'idée d'avoir un lieu fixe pour dormir ne lui plaisait pas. C'était comme s'il fallait s'installer, comme s'il avait projeté de rester longtemps dans l'immeuble, et ça, c'était hors de question. En plus, en changeant d'appartement toutes les nuits, il arriverait peut-être à croiser quelqu'un qu'il connaissait à peu près, ce qui n'était pour l'instant pas arrivé, et c'était hyper frustrant. Bref.

Lorsqu'il arriva en bas, vêtu de l'éternel jean à peu près propre de l'arrivée et d'un T-shirt de rechange, il remarqua un groupe agglutiné autour de quelque chose qu'il ne pouvait pas voir d'ici. Ils avaient tous eu la même idée que lui ou quoi ? Sauf que lui-même était, apparemment, légèrement en retard. Discrètement, il s'approcha du groupe, et capta les dernières bribes d'une phrase de protestation. Il remarqua également qu'une fillette tenait une poupée contre elle et pleurait. Un carton se tenait derrière.

Excusez-moi, je crois que j'arrive à la bourre... Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

La voix de Xavier tira Lorelei de la contemplation de la poupée et de sa réflexion sur le sujet. Elle lui sourit avec franchise, se souvenant de leur rencontre dans le restaurant le lendemain de leur arrivée dans ce fichue immeuble. Son visage prit quelques légères couleurs. Qu'elle soit dans cette tenue la mettait déjà mal à l'aise face aux autres qui étaient tout à fait présentables, mais qu'elle le soit devant devant lui, c'était vraiment très gênant.

*Je suis vraiment une nouille.*

Impossible de faire marche arrière, elle lui avait sourit et en plus, il avait surement du la reconnaître.

- Heu...pour faire court, on s'est levé ce matin et un colis nous attendait ici. Il nous est envoyé par notre geolier. On a décidé de l'ouvrir et on vient de découvrir à l'intérieur la magnifique poupée de porcelaine que voici et les avis sont partagés entre s'en débarrasser, je suis de ceux-là, ne pas y toucher, la laisser à la petite fille blonde que tu vois là et se taire en attendant de voir ce qui se passe.

Malgré ses efforts, elle n'avait pu empêcher à sa voix habituellement douce et posée de trembloter lorsqu'elle avait pris la parole. Mais Lorelei espérait que le seconde n'aurait pas remarqué sa gène.

Naaan ! Vous avez pas le droit de me la prendre ! Personne la veut alors je peux la prendre ! Il ne lui ait rien arrivé à lui ! Alors pourquoi je peux pas la prendre ?!

Un autre garçon fit son apparition et demanda, comme par hasard, un compte rendu de ce qu’il se passait. Ryan ne connaissait personne dans tout l’immeuble (hein Kennedy…) venant d’un lycée à mauvaise réputation de Penton. Il ne connaissait donc pas l’asiatique en pyjama qui résuma la situation au nouveau. Cependant, il savait qu’elle était, comme lui en terminale.
La situation était peut-être bien résumée par ses mots mais ça n’avançait pas. La petite pleurait à chaudes larmes tandis que sa sœur tentait de la consoler.

Le jeune homme bougea donc de son mur pour aller s’accroupir près d’elle, au grand étonnement de tous. Il était vrai que personne ne le connaissait directement, mise à part Adélaïde, mais seulement de réputation. Alors que faisait un mec qui se fout de tout accroupi devant une fillette en pleur. Bah, il la console, tiens… quelle question.

"Ecoute, j’te propose un deal." commença-t-il d’une voix douce qu’il n’utilisait habituellement que pour parler à son frère qui devait avoir le même âge que la fillette en face de lui.

"On va garder cette poupée.." et Ryan insista bien sur le mot garder "pendant quelques jours et si on voit qu’il ne se passe absolument rien de suspect, on te la rendra."

Ryan ignorait encore qui allait s’occuper de la poupée mais il savait qu’il allait falloir l’étudier. C’était étrange de "surveiller" une poupée mais c’était un peu le mot qu’il faudrait employer. Elle était bien là pour une raison non ? Leur " hôte", comme Ryan l’appelait, avait un plan, un projet. Tout cela avait été organisé. Le concours dont personne n’avait entendu parlé mais que tout le monde ici avait inexplicablement gagné, l’immeuble où ils étaient enfermés qui se trouvaient à quelques km de Los Angeles dans un coin où personne n’allait et enfin le colis apparu on ne sait comment pendant la nuit et contenant une poupée mystérieuse. Si personne ne voyait ça alors ils n’étaient pas près de sortir.

"Ok ?" demanda-t-il à la fillette qui peinait encore à arrêter les larmes qui lui coulaient sur le visage.

Ryan en essuya une du bout du doigt avec un petit sourire qui se voulait réconfortant. Il ne faut pas le juger à son apparence de rebelle, il peut être très doux… quand il veut. Ce n’était pas la première fois qu’il tentait de consoler une enfant en pleur dans cet immeuble.

"Allez ! Pas la peine de pleurer pour ça."

Le garçon se redressa et tendit la main, d’un pour aider la gamine à se relever aussi et de deux, pour prendre la poupée qu’elle tenait encore serrée contre elle.

"Je peux la voir ?" demanda-t-il toujours avec le même ton, sans s’occuper de ce qu’il se passait autour.

Raah quelle misère ! Lynette se trouvait dans le hall d’entrée d’un immeuble qu’elle ne connaissait pas avant une semaine, elle était là avec sa sœur et beaucoup d’autres inconnus pour on ne sait quelle raison et ils venaient de recevoir un paquet qui contenait une poupée blonde aux yeux bleus. On ne connaissait rien de l’identité de celui qui l’avait envoyée et en plus Juliet, la sœur de Lynette, pleurait à cause de cette poupée parce qu’on ne l’avait pas autorisée à la garder ! C’était plutôt insensé comme histoire, n’est-ce pas ? C’était ce qu’était entrain de penser la plus grande des sœurs blondes en se précipitant vers Juliet pour la consoler.

Elle lui passa un bras autour des épaules, s’accroupissant vers son petit corps et tentait d’essuyer les larmes qui coulaient à torrents sur les joues de la petite fille. Mais ni les gestes affectueux ni les paroles de Lynette n’arrivaient à la consoler véritablement. C’est alors que quelqu’un arriva près d’elles. Lynette reconnut aussitôt de qui il s’agissait : c’était le garçon qui avait ri avec l’asiatique quelques minutes plus tôt. Son comportement avec Juliet la surprit rapidement. Il y avait des qualités bien insoupçonnées chez certaines personnes et lui semblait en posséder une pour avoir réussi à petit à petit calmer Juliet. Mais ce n’était pas pour autant que Lynette allait baisser sa garde et lui faire pleinement confiance. Non, le sentiment de protection envers sa sœur était encore trop présent pour que la fillette se relâche. C’est pourquoi elle demanda au jeune homme d’une voix quelque peu froide, empêchant sa sœur, dans l’immédiat, de donner la poupée :

-Et ensuite ? Qui va la garder, cette poupée ?

Lynette n’était pas contre le fait que des adultes-ou du moins grandes personnes- gardent le contenu de ce carton mais savoir qui allait être l’heureux bénéficiaire de cet objet, en dehors de Juliet, l’intéressait simplement.

Juliet continua de pleurer un certain temps. Quand Lynette vint à son secours, elle n'arrêta pas, même si cela lui faisait plaisir. Au moins une personne de son côté, c'était déjà ça. La fillette n'avait pas l'habitude de faire des caprices, loin de là. Peut être que le fait de se retrouver enfermer dans cette immeuble changeait sa façon de penser, de réagir ... Même si elle ne connaissait pas la vérité. Bref, passons.

Quelqu'un d'autre vint au secours de Juliet, et c'était quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Le jeune homme n'était autre que le garçon qui avait ri plusieurs fois, et s'était mis à l'écart. Jamais la fillette n'aurait immaginé que lui vientdrait. Il avait l'air d'être en terminale ... C'était sûrement quelqu'un de mature alors. Qui aurait cru que le jeune homme, auparavent adossé à un mur, à l'apparence rebelle, viendrait consoler Juliet, alors qu'ils ne se connaissaient même pas ? Elle ne comprenait pas ... Comme elle ne comprenait pas les gens qui voulait qu'elle se débarrasse de cette poupée ... Et dire qu'Adelaïde en faisait partie ...

Celui ci proposa un marché à Juliet. Elle eut d'abord envie de le remballer, pour qu'il la laisse tranquille, mais rien ne serait arrangé, et tous seraient encore plus en colère contre elle. Donc, elle se ravisa et écouta attentivement le jeune garçon. Il voulait garder la poupée, c'était déjà un bon point. Mais qui aurait cette poupée ? Qui la s'occuperait d'elle si elle ne l'avait pas ? C'était une bonne question que Lynette se chargea de poser. Un petit sourire apparut sur son visage ou quelques larmes coulaient encore. Elle était rassurée de voir que quelques personnes étaient de son côté, c'était tellement rare ici ...

Juliet prit la main de Ryan, serrant toujours la poupée près d'elle mais d'une seule main. Avant de lui donner la poupée, il fallait qu'il réponde à la question de sa soeur. Et comme elle était de nature bavarde, elle pronnonca quelques mots.

- Oui ... Qui va la garder ? Je pense pas que quelqu'un d'autre voudrait s'en occuper à part moi ...

Alors que Juliet commençait à pleurer parce qu'elle voulait garder la poupée, un garçon, plus âgé qu'Adelaïde et d'autres jeunes de sa tranche d'âge, arriva et demanda ce qu'il se passait. Ce fut Lorelei qui se chargea de lui raconter très briévement et à sa manière les derniers évènements, et Adelaïde s'en désinteressa bien vite. Elle n'eut même pas besoin d'expliquer calmement à Juliet pourquoi elle ne pouvait pas garder cette poupée que Ryan s'approcha de la petite blonde pour la calmer à sa place. Avec une voix douce, il lui proposa ce qu'il appellait un deal.

- On va garder cette poupée pendant quelques jours et si on voit qu’il ne se passe absolument rien de suspect, on te la rendra.

Adelaïde ne dit rien, se contentant de les observer, eux ainsi que la soeur de Juliet, qui était tout prêt également.
Si on voit qu'il ne se passe absolument rien de suspect ... Mais il allait forcément se passer quelque chose de suspect, non ? Celui ou celle qui venait de leur l'a envoyé ne l'avait sûrement pas fait par gaieté de coeur. Non, cette personne devait avoir quelque chose derrière la tête, sinon ce n'était pas logique. Et puis, admettons, admettons qu'il ne se passe rien de suspect dans les jours à venir, les jours où on devrait surveiller la poupée faussement angélique. Qui pouvait affirmer qu'il ne se passerait rien quand Juliet serait en possesion de la poupée ? Et si justement la personne qui les retenaient les observaient, et qu'elle n'attende que çà : qu'une personne s'approprie cette poupée aux circonstances étranges ? Elle pourrait très bien attendre des jours, des mois ou même des années avant que toutes les personnes présentes dans l'immeuble ne baissent leur garde et laissent négligemment la poupée à une fillette qui en a très envie. Qui savait ? Ils étaient tous prêts à prendre ce risque ? Et comment réagiraient-ils, eux tous, si une personne mourait à cause de cette poupée ? Là encore, qui le savait ?

Adelaïde sortit de ses réflexions, réflexions qui lui paraissaient extrémement logiques, juste au moment où Lynette demandait à la cantonnade qui garderait cette poupée. Qui ? Il était hors de question qu'une seule personne s'en charge. Ce serait tout le monde ou personne, après tout, cette histoire concernait tout le monde. Après que Juliet, qui avait séchait ses larmes grâce à Ryan, ait demandé à son tour qui garderait la poupée, vu qu'elle était perusadée que personne ne voudrait s'en occupper à part elle, Adelaïde se leva à son tour et prit la parole :

- On va tous la garder. Cette histoire concerne tout le monde ici présents. Nous n'avons qu'à la poser dans son carton, mettre ce carton ici, dans le hall, bien en vue, et à chaque fois que quelqu'un passera par ici, cette personne devra jetter un coup d'oeil à la poupée. Et s'il se passe quelque chose d'étrange, il faut prévenir tout le monde.

Il y eut un moment de silence, puis la voix d'Adelaïde s'éleva à nouveau.

- Vous êtes d'accord ?

Adélaïde répondit à la question de Lorelei, tous les regard posées sur elle :

- Vous ne trouvez pas cela étrange ? Pour vous, le paquet en lui-même semble plus inquiétant que cette poupée ... alors que c'est justement l'inverse. Et toi ? Tu veux vraiment que ta soeur joue, dorme et passe son temps avec une poupée apparue mystérieusement dans cet immeuble déjà étrange ? On ne sait pas d'où elle vient, on ne sait pas qui nous l'a envoyée et on ne sait pas pourquoi. Franchement, tu te sentirais comment si il arrivait quelque chose à ta soeur à cause de cette poupée que tu lui à laisser avec inscouciance ?

Le ton à la fois calme, sans agressivité aucune et la logique même d'Adélaïde surprirent presque Kennedy. Elle avait entièrement raison. Elle savait la jeune fille très intelligente, mais il lui semblait encore avoir sous-estimer à quel point. Un tel mélange de sérieux, de maturité, de mystère et d'innocence lui paraissait à la fois incroyable et merveilleux. Unique.

- C'est bien ce que je disais, il faut la balancer par la fenêtre du quinzième.

Kennedy quitta enfin la jeuen fille aux longs cheveux noirs des yeux pour retrouver une même chevelure semblale, avec pour principales différences un visage asiatique, des yeux bleux perçants et un âge consédérablment plus élevé. Lorelei donc. Bien que Kennedy ne la connaisse pas énormément, elle se rendait compte qu'elle avait déjà le don de la faire sourire dans un moment pareil.

- Naaan ! Vous avez pas le droit de me la prendre ! Personne la veut alors je peux la prendre ! Il ne lui ait rien arrivé à lui ! Alors pourquoi je peux pas la prendre ?!

Le cri de Juliet se fit clairement entendre Ses yeux suivirent le mouvement, elle oberva la petite fille en pleurs et une envie irrésistible d'aller la consoler naquit immédiatement en elle. Mais l'arrivée d'un garçon laissa la question de Juliet et cette envie en suspens, alors que Lorelei expliquait la situation au nouveau venu.

- Ecoute, j’te propose un deal.On va garder cette poupée... pendant quelques jours et si on voit qu’il ne se passe absolument rien de suspect, on te la rendra. Ok ? Allez ! Pas la peine de pleurer pour ça. Je peux la voir ?

Ryan. Kenn' ne le conaissait pas beaucoup non plus, bien qu'il soit dans sa classe, mais son aspect rebelle était l'image qui s'imposait à tout le monde au lycée. Et là, surprise, il venait de faire exactement ce qu'elle-même s'apprêtait à faire. Kennedy se doutait bien sûr que Ryan n'était pas un être sans coeur, mais cette démonstration-ci la surprenait tout-de-même, étant donné que c'était la première fois qu'ele le voyait agir ainsi.

- Et ensuite ? Qui va la garder, cette poupée ? fit Lynette.
- Oui ... Qui va la garder ? Je pense pas que quelqu'un d'autre voudrait s'en occuper à part moi... ajouta sa petite soeur.
- On va tous la garder. Cette histoire concerne tout le monde ici présents. Nous n'avons qu'à la poser dans son carton, mettre ce carton ici, dans le hall, bien en vue, et à chaque fois que quelqu'un passera par ici, cette personne devra jetter un coup d'oeil à la poupée. Et s'il se passe quelque chose d'étrange, il faut prévenir tout le monde. Vous êtes d'accord ?

Adélaïde à nouveau. Etrange qu'une fille d'environ dix ans prennent des airs de chef de troupe. De chef de troupe très douée d'ailleurs. Kennedy plaça enfin une phrase :

- Ce que tu dis a du sens. Je suis d'accord.

Elle adressa un sourire à Adélaïde et attendit les réactions des autres.

Invité

Le groupe rassemblé dans le hall se vit rejoindre par Xavier Cooper, garçon qui était dans la classe de Ginny.
La jeune fille asiatique se chargea de lui expliquer en quelques mots la situation, puis les personnes présentes rapportèrent tous leur attention sur la poupée de procelaine. La fillette aux longs cheveux noirs exposa son point de vue, point de vue très logique soit dit en passant, qui fut suivit d'une explosion de larmes de la fillette blonde à ses côtés. Et après qu'elle se soit fait consolée par un des garçons les plus âgés de l'assemblée, on commença à demander ce qu'on aller faire de la poupée. Les deux soeurs Taker furent les premières, et les seules, à demander qui s'occupperait de la poupée, jusqu'à ce que la fillette aux cheveux noirs ne réponde en proposant une chose.

- On va tous la garder. Cette histoire concerne tout le monde ici présents. Nous n'avons qu'à la poser dans son carton, mettre ce carton ici, dans le hall, bien en vue, et à chaque fois que quelqu'un passera par ici, cette personne devra jetter un coup d'oeil à la poupée. Et s'il se passe quelque chose d'étrange, il faut prévenir tout le monde. Vous êtes d'accord ?

Sa proposition fut acceuillie par un silence profond, où tout le monde réflechissait à ce qu'elle venait de dire. Ce fut une jeune fille de l'âge du garçon qui avait consolé la petite blonde qui rompit le silence la première.

- Ce que tu dis a du sens. Je suis d'accord.

C'était vrai.
Que faire d'autre ? La proposition d'Adelaïde était sûrement une des meilleures à prendre et à accepter. Tout le monde surveillerait la poupée de procelaine, bien. Ginny, qui n'avait pas vraiment ouvert la bouche depuis le début, sauf pour demander à Juliet au tout début ce qu'était le colis, répondit donc à la suite de Kennedy :

- Moi aussi, je suis d'accord.

Lorelei restait intimement persuadée que c'était une erreur de ne pas s'en débarrasser. Si elle était là, ce ne pouvait être que pour trois raisons. Soit elle contenait un indice qui pour l'instant ne leur apparaçait pas clairement ; soit elle cachait d'un moyen ou d'un autre un piège, ce qui semblait le plus probable ; soit c'était une blague stupide de leur kidnappeur qui devait à cette heure beaucoup s'amuser de les voir cogiter ainsi sur une poupée innofensive. Cependant, la proposition d'Adélaïde avait le mérite de satisfaire la majorité des personnes présentes et semblait bien accueillie. Mais il y avait fort à parier que quelqu'un un jour voit qu'il se passe quelque chose d'étrange.

Lorelei avait l'impression qu'ils avaient oublié l'angoisse des premiers jours de clostration, la sensation constante d'un danger... Tout cela, elle, elle l'avait retrouvé avec l'arrivée de la poupée, ce n'était surement pas une coïncidence. Cependant, elle était face à un dilemme. S'entêter les enliserait dans un débat clos et sans but véritable alors qu'accepter revenait à penser plus tard "j'en étais sûr". Finalement, la jolie jeune fille, les yeux baissés vers le sol, fit son choix.

- Je continue à croire que cette poupée nous précipite dans un piège. Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, je ne sais même pas si j'ai raison. Mais pour moi, la garder ou la surveiller revient au même : elle reste dans l'immeuble à la portée de tous. Et puis, je n'ai aucune envie d'être celle qui découvrira une mauvaise surprise qu'elle aura causé. Maintenant, je sais que je suis assez excessive donc je me plierais au choix de la majorité d'entre nous.

Son ton grave et sérieux avait perdu de cette note d'humour et de bonne humeur. Lorelei était inquiéte et cela se sentait.

Nombre de messages : 39 Âge du personnage : 15 Date d'inscription : 30/03/2008

Dès la minutes qui suivis mon enfermement, je constatai que je n’étais pas le seul ici, des voix retentissaient du premier étage, je ne voulais pas me mélanger à eux, je décidai donc de m’éclipser discrètement comme je savais si bien le faire et d’attendre de voir comment les choses allaient se dérouler par la suite. Et cela en valut le coup, je vis une troupe d’adolescents et d’adultes qui essayaient d’enfoncer la grande porte qui nous retenait prisonniers de cet endroit. Bien sur après plusieurs tentatives qui ce soldèrent par des échecs, ils renoncèrent et partirent trouver des chambres pour passer la nuit. Quant à moi je restais là, tapi dans l’ouverture d’une porte menant à un dépotoir ménagé. Mon attention se porta aussitôt sur la clé posée dans la serrure que je saisis immédiatement et glissa dans ma poche.

Elle servait surement à verrouillé cette petite pièce dans laquelle je me trouvais ce qui pouvait être utile par la suite si je voulais rester discret. Le premier soir, alors que tout le monde se reposait dans les diverses chambres de l’étage, je sortis en toute discrétion de la petit pièce et chercha avec intérêt les cuisines historie de satisfaire mes petits creux de la nuit. Rien de plus simple lorsque le plan était affiché au comptoir. Je fis donc le plein de sucreries et autre bonbon qui me passaient sous la main puis retourna aussi discrètement que j’étais venu dans mon débarra. Vers trois heures du matin, je me dis qu’il serait plus audacieux si je dormais le jour et vivais la nuit puisque apparemment mes colocataires avaient peur de trainer le soir…

Il était vrai qu’une fois, vers une heure, alors que je montais les escaliers qui menaient aux différents étages, j’entendis d’étranges bruits en provenance du 13e étage. J’essayai aussitôt de l’ouvrir mais il était condamné, je pris donc de brèves notes sur un morceau de journal et continua ma visite nocturne.

Voilà quel était mon emploi du temps durant une dizaine de jours. Pendant tout ce temps j’avais récolté pas mal d’informations sur les différents coins de cet hôtel et en connaissais la quasi-totalité. Hors de l’inconnu, je décidai donc de reprendre un cycle de sommeil normal et de me montrer au grand jour. Je savais que j’allais être harcelé de questions, mais jamais je ne devais leur parler de mes recherches, ce manoir était MON enquête, pas la leur !

Donc, en journée, j’ouvris un œil un peu fatigué et ouvrit la porte du débarrât que je refermai aussitôt derrière moi. Tout de suite, j’aperçus un groupe de personne débattant sur le sort d’une poupée en porcelaine… Je trainai donc les pieds jusqu’à une distance d’environ trois mètres. Aucun ne m’avait remarqué, mais tous les yeux se posèrent sur moi lorsque j’ouvris la bouche d’une voix sérieuse et impassible :

« Cette poupée…Elle vient d’où ? Elle n’était pas là hier… »

Je sais, pour une première rencontre, ce n’était pas fameux, je n’avais même pas pris le temps de me présenter, mais après tout, qu’est ce que ces êtres primaires pouvaient bien en faire ?...
Mes cernes ainsi que mon teint pâle me donnaient plus l’air d’un détraqué que d’un adolescent mais ce n’était pas le moment de me faire une beauté, je devais avancer dans l’enquête et je sentais que cette poupée pouvait m’y aider…

Ryan n'eut pas le temps de répondre à la petite Juliet. C'était Adelaïde qui s'en chargea, et bien sûr, la fillette l'écouta comme s'il s'agissait d'un président, ou de quelqu'un d'important aux yeux d'un peuple et que tout le monde écoutait pour sa sagesse. Donc, sans réfléchir à ce que sa camarade avait dit, elle donna la poupée à Ryan. Bon, au moins, personne ne lui ferait du mal. Et tout le monde était d'accord pour surveiller la poupée de pocelaine. Enfin, quelques personnes, dont la jeune asiatique ne voulait pas la garder, mais Juliet ne leur en voulait pas. Après tout, elle avait peur qu'il arrive quelque chose et c'était compréhenssif vu la situation. Juliet n'en fit guère attention et regarda tout le monde, les uns après les autres, comme pour leur faire passer un test immaginaire, pour savoir si ils étaient capables de veiller sur la poupée blonde. Elle ne se souvenait même plus pourquoi elle la voulait tant, mais son caprice s'était révelée efficace. Après mure réflexion, elle souriat, comme lorsqu'elle avait découvert la poupée. Tout ces soucis s'étaient envolés et elle était de nouveau heureuse.

- Tout le monde veillera sur elle, hein ? Et personne ne la jetera du quinzième étage ! dit-elle pour rigoler, mais je pourrais quand même jouer avec elle, même si je ne suis pas censé l'avoir ?

Terrible question, et elle ne savait pas comment les autres allaient réagir. Elle ne put d'ailleurs pas y réfléchir, puisque un jeune garçon d'une quinzaine d'année arriva. Il n'avait pas l'air très content de voir qu'une poupée se trouvait là, alors qu'elle n'y était pas la veille. Son allure était bizare. Comme Adelaïde, voir même plus. Et qui dit gens bizarres pour Juliet, dit nouveaux amis ! Ah là là, le pauvre ... Il fallut très peu de temps à Juliet pour réaliser qu'il pourrait être son ami, et se rua vers lui, un grand sourire aux lèvres.

- C'est ma nouvelle future amie ! Elle était dans ce carton, lui répondit-elle en montrant le paquet, et c'est moi qui l'ait ouvert ! Dis, tu t'appelle comment ? Je t'ai jamais vu ici ! Moi c'est Juliet, j'ai 10 ans et je suis en Cm2 !

Tout en marchant à ses côtés, elle lui posait de questions, et essayait de lui résumer la situation sa façon. Etant maintenant près du groupe, elle le regardait avec de grands yeux plein d'admiration devant ce grand - très grand par rapport à elle - garçon.

Nombre de messages : 39 Âge du personnage : 15 Date d'inscription : 30/03/2008

J’attendais une réponse de l’une des personnes du groupe, l’air hébété, les yeux à moitié fermés lorsqu’une petite fille commença à me harceler de questions. Tout ce que je voulais savoir c’était d’où venait cette poupée et en prime j’avais gagné une amie… Chouette, une gamine de dix ans dont le nom m’avait échappée et qui posait des questions à la vitesse du son. Du haut de mes 1m80, je posai mon regard impassible sur la petite qui avançait de plus en plus près. Je ne savais pas quoi faire, je n’avais pas prévus ce cas de figure mais au moins, j’avais eus l’information que je voulais.

Personne n’avait l’air plus renseigné quant à l’apparition de ce carton je n’avais donc plus de temps à perdre parmi eux. J’allais lever les voiles lorsque la fillette se trouva devant moi, plongeant ses yeux d’ange dans les miens. Sa petite tête me déstabilisa, sans pour autant le montrer, je fis mine de rien et tourna les talons direction le premier étage. Cependant, je me demandais si le fait de reprendre la poupée pourrait m’aider dans enquête…

Je ne voulais pas me rapprocher de ce groupe qui semblait me regarder avec des yeux interrogateurs, aucuns n’osaient parler malgré leur agitation passé. Sauf bien sur cette gamine qui avait l’air d’aimer les personnes intrigantes. Après tout, si je pouvais me servir d’elle pour interroger d’autres individus sans pour autant me montrer, je pourrais résoudre au plus vite ce mystère sans grabuge.

Je fis donc volte-face et m’adressa d’une voix intéressée à l’enfant :

« Si tu veux tant devenir mon ami, suis moi, j’aurais à te parler ! »

Sur ces mots, un grand sourire illumina le visage de la jeune fille et j’étais fier de ma diplomatie… Avant de monter les escaliers, je me tournai une dernière fois vers le reste du groupe :

« Au fait, appelez-moi L. Mon prénom ne vous regarde pas, n’essayez pas de me suivre, je ne suis pas votre ami et je ne compte pas le devenir ! J’espère que vous avez tous bien compris… »

Certes j’y avais été un peu fort mais je voulais que tout soit clair dès le début. Je partis donc sans plus attendre en direction du 1e étage.

(HJ : Si la fillette veut me suivre elle l’écrit à la suite de ce poste et je posterais ensuite autre part…)

On n'avait jamais remarqué Xavier pour sa capacité exceptionnelle de concentration. Lui qui d'habitude ne perdait jamais l'ocassion d'en placer une se taisait depuis qu'il était arrivé. Il avait juste remercié en souriant Lorelei lorsqu'elle lui avait résumé la situation, et depuis n'avait plus ouvert la bouche. La solution de la gamine qui se comportait comme une chef ne lui plaisait pas particulièrement, mais il n'y voyait pas non plus d'inconvénients. Après tout, que pouvait-il leur arriver en laissant une simple poupée en plein milieu du hall ?

Beaucoup de choses. La nuit, surtout. En effet, on faisait pas mal de progrès en robotique, et puis, qui sait, leur geôlier pourrait peut-être déplacer la poupée pendant que personne ne pouvait le voir, juste pour le plaisir de les voir s'angoisser en voyant que la poupée avait bougé ?

Ca ne me dérange pas plus que ça de laisser la poupée ici, mais si elle n'est pas surveillée continuellement, je ne vois pas l'interêt d'instaurer une surveillance... Surtout que je doute que beaucoup de gens ici aiment se balader dans les couloirs la nuit.

Il fut presque surpris de s'entendre parler, lui qui venait de prendre la décision de ne pas donner d'avis... Tant pis. Il sourit naturellement, pour une raison inconnue. Et puis zut, de toute façon ils ne pouvaient rien faire pour le moment, à part, comme l'avait dit l'asiatique, la jeter du quinzième. Et comme il n'en était plus question...

Ce fut le moment que choisi un gars assez grand pour se pointer. Xavier ne l'avait jamais vu avant mais il n'y avait rien d'étonnant là-dedans. Par contre, le ton et l'air qu'il prit pour les congédier ne lui fit pas vraiment plaisir.

Sympa le mec...

Le seconde se retint d'ajouter autre chose de mauvais goût. Il ne tenait pas à tendre plus l'atmosphère...

[Kennedy, Ryan n'était PAS dans ton lycée mais dans un autre, beaucoup moins bien fréquenté, de Penton, nos deux personnages ne se connaissent donc QUE depuis leur arrivé à l'immeuble]

Avant que Ryan ne puisse répondre à Juliet qui avait cessé de pleurer, Adélaïde eut la bonne idée de proposer une solution.

" On va tous la garder. Cette histoire concerne tout le monde ici présents. Nous n'avons qu'à la poser dans son carton, mettre ce carton ici, dans le hall, bien en vue, et à chaque fois que quelqu'un passera par ici, cette personne devra jetter un coup d'oeil à la poupée. Et s'il se passe quelque chose d'étrange, il faut prévenir tout le monde. Vous êtes d'accord ?"

Etant donné que le reste du groupe était d'accord, Ryan voyait mal ce qu'il pouvait faire d'autre que d'accepter. Le jeune homme regarda la fillette brune et mystérieuse avec qui il avait parlé récemment. Elle semblait si sûre d'elle... Sans vraiment comprendre pourquoi il lui faisait autant confiance, il acquiesça d'un petit signe de tête avant de saisir la poupée que Juliet lui tendait.
Pareil que beaucoup de personne avant lui, il l'examina sous toutes les coutures, la palpant comme s'il cherchait un quelconque trou, anneau ou bouton qui puisse lui faire croire qu'il ne s'agissait pas d'une poupée ordinaire. Malheureusement, il ne trouva rien de ce côté.
OK. Ils allaient tous la surveiller. Mais il faudrait aussi prévenir le reste des élèves et professeurs pour ne pas qu'ils aient la bonne idée de la bouger. Sans un mot, retrouvant son air fermé, le garçon reposa la poupée dans le carton, au centre du groupe.

Sans crier gare, la gamine se leva brutalement pour aller harceler un garçon que Ryan n'avait jamais vu avant. Et apparemment, il n'en avait rien à faire de la jeune fille. Enfin, c'était la première impression qu'il donnait.

"Au fait, appelez-moi L. Mon prénom ne vous regarde pas, n’essayez pas de me suivre, je ne suis pas votre ami et je ne compte pas le devenir ! J’espère que vous avez tous bien compris…"

Ah bah c'est sûr que dit comme ça, tout le monde comprend. Peut-être que Ryan aurait dû adopter la même méthode pour être tranquille dans son appartement miteux. Mais d'un autre côté, il n'aurait pas rencontré Adélaïde qui l'intriguait au plus haut point.
En tout cas, ce garçon avait l'air aussi associable que lui. Leur petit séjour dans cet immeuble risquait d'être inoubliable !

"Sympa le mec.."

Tu l'as dit. Ryan regarda le dénommé L. qui ne devait d'ailleurs pas se prendre pour une merde et décida de l'imiter. Sans un regard pour le groupe, il partit de son côté, une main dans une poche et l'autre en train de jouer avec son briquet.

Xavier l'avait remercier d'un sourire ce qui calma d'un coup ses inquiétudes. C'est bon, il n'allait pas la prendre pour une folle échevelée qui venait de se lever du pied gauche. Quoiqu'à bien réfléchit, elle correspondait un peu à cette description. Mais la question n'était pas là et Lorelei approuva en hochant la tête sa remarque. En effet, il n'y aurait aucun intérêt à laisser la poupée ne serait ce qu'une minute sans surveillance. Pour la terminale, cela allait de soit et elle fut tout de même un peu surprise que Xavier veuille repréciser les choses avant de comprendre. C'est vrai qu'elle ne serait pas vraiment volontaire pour descendre de son lit douillet en pleine nuit pour surveiller la poupée toute seule.

*D'un autre côté, rien ne m'oblige à être toute seule...*

Elle allait renchérir quand un garçon arriva. Lorelei fut tout bonnement scandalisée de la façon dont le nouveau venu prit la parole pour se renseigner sur ce qui se passait. Non mais est ce que c'était une façon de parler aux gens, comme si ils lui devaient la moindre explication après ce ton désagréablement autoritaire ! Elle s'apprêtait à lancer qu'ils n'étaient pas des chiens et qu'un "bonjour" n'avait jamais écorché personne quand elle fut pris de vitesse par Juliet. Avec une mine qui en disait long sur ses pensées à l'égare du jeune homme, elle ravala sa fierté et ses sarcasmes lorsqu'il s'en alla.

"Au fait, appelez-moi L. Mon prénom ne
vous regarde pas, n’essayez pas de me suivre, je ne suis pas votre ami
et je ne compte pas le devenir ! J’espère que vous avez tous bien
compris…"

Lorelei était sur le point de céder à l'une de ses colères mémorables.

*Non mais pour qui il se prend ? !*

Elle allait répliquer avec une humeur massacrante lorsque que Xavier le fit avec humour ce qui fit retomber son indignation. Au moins assez pour qu'elle se rende compte que ce n'était pas le moment de faire une crise devant tout le monde. Cela ne l'empêcha pas de souffler avec mauvaise humeur ce qui lui donna un petit air d'enfant boudeur ravissant.

- Maintenant que monsieur L'idiot et Ryan ont décidé de déguerpir, je pense qu'on peut reprendre le débat. Moi je propose qu'on la surveille constament dans ce cas. On devrait se la passer à tour de rôle pendant la journée et la surveiller ici la nuit. Je propose ici parce que je n'ai pas super envie de la ramener dans ma chambre la nuit, je préférerais mille fois la voir tranquillement dans son carton posé sur cette table pendant que je sirote un chocolat chaud en bonne compagnie.

*Il est hors de question que je reste toute seule avec ça.*

Juliet était très intriguée par le nouvel arrivant, qui était aussi vite partit. Bon, d'accord il était arrogant, mais la fillette ne se laissait pas faire, et si il devenait dangereux pour elle, elle se défendrait. Plusieurs personnes commençait à partir, dont le garçon qui l'avait consolé. Bon, le sort de la poupée était donc cellé, tout le monde allait la surveiller et à présent, le sujet de discution était l'organisation. Juliet s'en fichait un peu de ce problème, car elle irait saluer sa nouvelle amie dès que possible, plusieurs fois par jour même. Donc, elle décida d'abandonner le groupe pour suivre le mystérieux inconnu, qui disait s'appeler " L ". Etrange comme nom, mais bon, plus il était étrange, et plus la fillette l'apreciait. Elle n'allait pas laisser la conquète d'Adelaïde pour autant, car elle voulait vraiment devenir son amie. Ce garçon lui ressemblait un peu d'ailleurs ... Tout aussi mystérieux qu'elle.

L'arrivée de " L " ne laissa personne indifférent ... Les élèves semblait choqué par son hatitude, tous sauf Juliet bien sûr. Mais il fallait avouer aussi qu'il n'avait pas été très sympa. Elle espérait qu'il ne la rejete pas si elle le suivait ... C'est pourquoi elle hésita encore un peu, et elle entendit quelques mots du " débat " au sujet de la poupée. Apparemment, comme Juliet l'avait deviné, personne n'avait l'air très enthousiaste de la garder. En fait, Adelaïde avait eut une bien bonne idée, mais personne de courageux ne voulait la surveiller. Mais ce n'était plus de son ressort, les " grands " n'avaient qu'à se débrouiller. Et puis, elle avait de plus en plus envie de suivre le bonhomme arrogant. Elle adressa donc un large sourire à sa soeur ainsi qu'à Adelaïde en guise d'au revoir, puis partit dans l'autre direction, où elle comptait trouver L. Il lui fallut un petit moment avant de le voir, mais il était là, présent au rendez-vous. Oui, Juliet avait plus pris sa pour une invitation à prendre le thé afin de se connaître un peu plus, par exemple, plutôt que de " parler " comme l'entendait le jeune terminal. Un peu jeune d'ailleurs pour être en terminal, mais il avait la taille. Enfin, il avait la taille de tout autre terminal, mais son physique ne collait pas trop. Beaucoup de mystère entourait ce jeune garçon, Juliet voulait en savoir plus ... Elle s'approcha de lui avec un sourire, heureuse de voir qu'il ne l'avait pas oublier.

Admin Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 02/01/2008

( Bon, je vais terminer ce sujet, pour qu'on puisse passer plus tard à la prochaine intrigue ... Je me permet de faire réagir vos personnages dans ce message, j'espère que çà ne vous dérengera pas ... )

Finallement, tout le monde se mit d'accord.

La proposition de Lorelei avait été prise en compte, mais Ginny intervint à son tour pour proposer plutôt que la poupée reste ici dans le hall, de jour comme de nuit, et que tout le monde jetterait un oeil dessus en passant par ici. Cela rejoignait l'idée d'Adelaïde, et petit-à-petit, tout le monde hocha la tête pour accepter.

Ce fut Adelaïde qui prit la boîte en carton en mains, avec la poupée posée à l'intérieur, pour la poser quelque part à la vue de tous. Kennedy proposa de la poser sur la petite table basse et ronde, au-milieu d'un groupe de canapés et de fauteuils, non loin des escaliers menant aux étages. On y posa le carton, et tous jettèrent un dernier regard intrigué sur la poupée de procelaine, qui semblait dormir les yeux ouverts dans son lit de carton.

Le groupe se dispersa.

Lorelei, accompagnée de Xavier, furent les premiers à partir en direction des escaliers.
Juan les suivit, ainsi que Lynette.
Certains partirent en cuisines, histoire de casser la croûte ou de discuter du dernier évènement.
Harry Bennet arriva, et ce fut Kennedy, sa petite-amie, qui se chargea de tout lui expliquer, en lui prennant la main pour qu'ils partent à leur tour dans les étages. Comme la terminale se retournait pour appeller Adelaïde, celle-ci arracha son regard de la poupée et les suivit à leur tour.
Tous ceux qui avaient assisté à l'arrivée de la poupée allaient forcément raconter cela à leurs amis ou aux membres de leurs familles. Bientôt, tous les occupants de l'immeuble seraient au courant.

Le hall finit par se vider.

Il ne restait plus que la poupée de porcelaine.

Le sourire peint sur son visage blanc aux joues rosées était très significatif.