Déguisement ?

Ces temps ci, Juliet s'amusait beaucoup dans l'immeuble. Elle aimait beaucoup cet endroit, contrairement à d'autre. En fait, elle ne comprenait pas pourquoi tout le monde semblait si méfiant envers leur hôte. Mais bon, c'était leurs avis, et la fillette les acceptait.
Ce matin, elle avait prévu de travailler un peu. Elle prit alors un sac à dos rose, celui qu'elle utilisait pour l'école. Elle le rempli de toutes sortes de choses, dont une trousse et quelques feuilles. En fait, elle voulait plus dessiner qu'autre chose. Elle n'était pas une artiste, contrairement au petit Bennet, son camarade de classe mais elle aimait beaucoup faire preuve de créativité. Souvent, en cours d'art plastique, Juliet se mettait à côté de lui car elle aimait beaucoup se qu'il faisait. Les quelques filles de sa classe pensait qu'ele était amoureuse, mais la petite Taker ne réagissait pas. En fait, elle s'en fichait un peu des histoires amoureuses pour le moment. Tout ce qu'elle voulait absolument, c'était être amie avec Adelaïde, une fille de sa classe plutôt persécuté. C'était peut être la raison pour laquelle elle ne voulait plus qu'elle soit tout seule ... Mais ce n'était pas le sujet du moment.

Juliet monta donc quelques étages, avec ses affaires, et elle fut attiré par le huitième, pour une obscure raison. Sautillant dans les couloirs, elle cherchait un appartement non occupé où elle pourrait aisément travailler. Bien sûr, elle serait enchantée de rencontrer quelqu'un, mais se retrouver toute seule ne la dérangeait pas pour le moment. Elle s'arrêta donc devant l'appartement 816, et ouvrit la porte. Il n'y avait personne, une chance pour la fillette. L'appartement était spacieux, mais sans fenêtre. Elle alluma donc la lumière, et elle vit differemment la pièce. Un lit en bois, bien fait, avec une couverture rouge, un bureau, avec un tabouret un peu haut, une armoire. Voilà ce que contenait la pièce. Juliet s'empressa de jeter son sac sur le bureau, et se dirigea vers une porte, au fond de la grande pièce un peu vide à son goût. Elle l'ouvrit et découvra une salle de bain. Au moins, il y avait des toilettes et elle ne serait pas obligé de descendre si une envie pressante venait la déranger. Heureuse de sa découverte, elle se tenta de se hisser sur le tabouret, mais celui ci était trop haut. Bon, tant pis, elle se mettrait par terre.

Enfin installé, assise en tailleur sur la moquette, elle sortit sa trousse avec ses feutres et cryon de couleur, puis une feuille. Elle resta longtemps dans cette position. Très longtemps. En fait, elle était perturbée par la grande armoire. Que pouvait-elle bien contenir ? Juliet se rapella que, quand elle était chez ses grand parents, des armoires de se genre s'y trouvait, avec de nombreux habits très vieux, qui servait de déguisement lors de journée de pluie. Peut être que celui ci en contenait aussi, qui sait ? Il suffit que Juliet effleure l'idée d'ouvrir cette armoire pour qu'elle se lève et tourne la petite clé du meuble. A peine s'ouvrit-il, que la pauvre Taker se retrouva sous un tas de vêtement, qui sentait plus la poussière qu'autre chose.

En se relevant, elle se secoua un peu, et éclata de rire. Un rire joyeux, auquel personne ne s'attedait, sûrement. Après tout, la situation n'était pas joyeuse ... Mais Juliet n'était pas de cet avis et pour elle, il fallait profiter de chaque instant. C'est pourquoi elle commença à trier tous les vêtements, un peu vieux, comme chez ses grands parents. Il en fallait peu pour qu'elle soit heureuse ... Et elle n'avait pas même pas remarqué que quelqu'un était entré.

[ Libreeeee ! ]

Invité

Les jours s'écoulaient petit à petit, car rien n'arrêtait l'écoulement du temps, pas même un enfermement mystérieux dans un immeuble des plus étranges. Ginny passait des heures à lire, mais elle avait maintenant épuisé tous les livres de poches à l'eau de rose qu'elle avait emporté avec elle. Elle allait aussi souvent sur le toit pour prendre un bon bol d'air frais, ou alors elle allait explorer les étages et les appartements, sans vraiment parler à beaucoup de gens. Elle allait quelques fois jetter un oeil à la poupée que tout le monde devait surveiller, cette poupée de porcelaine si jolie mais aux circonstances si étranges. Puis elle mangeait, bien entendu, comme tout le monde, dans les cuisines ou dans le restaurant lui-même. Puis l'ennui revenait.

L'immeuble avait beau être grand, on s'y ennuyait facilement.
Enfin, si on pouvait s'ennuyer avec l'angoisse qui vous taraudait le ventre. Car comme beaucoup de monde ici, enfin disons certains, Ginny était inquiète. Cette situation était tout sauf normale. Les premiers jours, l'angoisse avait été si forte qu'elle s'était transformée en insomnie. Puis finalement, le sommeil avait eut raison de Ginny, qui avait finalement réussit à s'endormir un soir, dans un lit dans un des innombrables appartements qui peuplaient l'immeuble 667. A partir de ce moment-là, elle devint moins angoissée, beaucoup moins. Certes, la situation était effrayante, mais elle avait réussit à prendre sur elle. Il fallait qu'elle soit en forme si elle voulait être forte et tenir le coup.

Aujourd'hui, Ginny avait décidé de partir en exploration pour la énième fois.
Seulement cette fois, elle voulait parler à quelqu'un. Elle se sentait d'attaque d'enagger une conversation, alors elle décida de tenter sa chambre. Elle ne descendit néanmoins pas dans le hall ou au restaurant, car elle ne se voyait pas squatter un groupe déjà formé. Elle décida donc de visiter quelques étages, puis explorer quelques appartements, de préférence innoccuppés. La jeune fille visita ainsi deux ou trois appartements sans grande importance au 9ème étage, jusqu'à ce qu'elle arrive au 8ème. Elle venait à peine de pénétrer dans le couloir qu'un éclat de rire enfantin et innocent lui arriva aux oreilles. Ses yeux clairs se posèrent automatiquement sur une porte légérement entrebaïlée. Elle s'en approcha, puis elle la poussa pour entrer doucement dans la pièce, curieuse. L'appartement était une pièce large, mais sans fenêtre.I l n'y avait qu'un lit en bois, avec une couverture rouge, un bureau, où se trouvait un sac rose, et une armoire ouverte. Sur le sol, un tas d'habits, d'aspect ancien. Et là, une fillette blonde, agenouillée, qui triait visiblement les vêtements, avec un petit sourire. Ginny reconnut alors la fillette du hall, qui avait voulut garder la poupée. La jeune lycéenne eut un sourire et signala sa présence par un :

- Salut.

Juliet était déjà en train de mettre de côté ses " coups de coeur vestimentaires " de cette journée. Avec une robe bleue, elle se dit qu'en trouvant un tabier et un serre tête, elle pourrait se déguiser en Alice Aux Pays des Merveilles. Bien sûr, la robe était un peu grande, mais la fillette s'en fichait un peu. Tout ce qu'elle voulait, c'était joué, ou organiser une fete pour tout le monde. Elle mettait de côté tout ce qu'elle allait prendre quand une voix se fit entendre. Juliet se retourna brusquement et vit une jeune fille qui devait être en seconde sur le pas de la porte. Elle la reconnut rapidement aussi, c'était une fille qui se trouvait dans le hall quand elle avait éclaté en sanglots pour une poupée. Mauvais souvenir pour la fillette, qui, avec du recul, se sentait honteuse d'avoir fait un caprice. Mais bon, si la jeune seconde était venue la voir, c'était parce qu'elle ne s'arrêtait pas sur les premières imporessions. Donc elle ne prenait pas Juliet pour une petite fille capricieuse qui pleure sans arrêt lorsqu'elle n'avait pas ce qu'elle voulait tout de suite. En tout cas, c'est ce que la fillette espérait. Elle voulait tout d'abord faire partager sa découverte et elle allait en faire profiter Ginny. Elle lui sourit donc.

- Salut ! Tu as vu ce que j'ai trouvé ? Génial, non ?

Juliet n'était pas timide, et n'importe qui le voyait parfaitement. Elle était plus impulsive et plus dynamique que toutes les filles de sa classe réunit, et parfois, personne n'arrvait à la suivre. Elle savait être calme, certes, mais ces moments étaient rare, voir trop même. L'immeuble manquait un petit peu d'ambiance selon Juliet, et elle se disait qu'être une pile éléctrique n'allait faire de mal à personne, surtout si elle arrivait à les faire rire. Car elle était quand même consciente d'une chose: personne n'avait vraiment l'air de s'amuser dans l'immeuble, non personne. Toujours est-il qu'elle trouvait normal de tutuoyait Ginny, même si son nom était inconnu, et de l'inviter par la même occasion à se déguiser. Mais ça, ça attendrait, Juliet ne voulait pas la faire fuir. Une grand sourire était dessiné sr ses lèvres, et il n'allait pas partir de si tôt, même si elle préférait jouer avec des filles de son âge. Juliet n'en avait pas vraiment l'air, mais elle se sentait un peu mal quand quelqu'un de beaucoup plus grand qu'elle, et qui lui était inconnu et qui ne l'attirait pas - contrairement aux gens bizarres - lui adressait la parole. Comme elle était de nature courageuse cependant, elle répondait toujours, quoiqu'il arrive.

Il eut un moment d'hésitation pour Juliet. Après tout, elle ne savait pas si elle connaissait son prénom. La seconde n'avait vu la fillette seulement dans le hall, et pas sous son meilleur jour. Elle réfléchit donc, pris une longue écharpe rose avec pleins de plume [ comme dans Tideland xD ] et se l'enroula autour du cou.

- Je m'appelle Juliet, et je suis en CM2 ! Tu le savais ou pas ? Et toi tu t'appelle comment ?