Welcome to Hell

Kennedy Gomer enfouit sa tête dans ses bras, assise contre le mur à même le sol, face à une fenêtre condamnée par des barreaux d'acier. Elle l'avait contemplée presque toute la nuit. La jeune femme saisit ses cheveux blonds et tira un bon coup dessus pour tenter de se réveiller. Mais malheureusement, ça n'avait rien à voir avec un rêve. Au contraire, c'était un véritable cauchemar, et c'était la réalité. Une petite cinquantaine de personnes s'était fait enfermés dans cet immeuble lugubre, et elle en faisait partie.
Kennedy se leva. Les autres étaient pour la plupart soient en train se chercher une sortie, soient en train de visiter l'immeuble, soit en train, comme elle, de réfléchir d'un air morose. Il y avait aussi les plus jeunes, qui tous ne comprenaient pas forcément. Et peut-être encore d'autres faisaient-ils autre chose, elle l'ignorait. Vers quatre heures du matin, Melany, sa petite soeur, s'était endormie contre elle et elle l'avait emmenée dans la première chambre à portée de main. Elle nota qu'il fallait qu'elle aille la voir bientôt pour voir si elle s'était réveillée ou non. Elle avait douze ans, et savait se débrouiller toute seule, mais douze ans pour Kennedy c'était encore jeune pour se retrouver ici. Elle ne comprenait pas pourquoi ils étaient tous là, habitants de Penton, enfermés comme des animaux de laboratoire. Les questions étaient d'ailleurs si nombreuses à affluer qu'elle en avait mal au crâne.
Le soleil se levait lentement, Kennedy pouvait au moins voir les premiers rayons du soleil passer à travers la fenêtre entrouverte. Elle se leva et s'approcha de celle-ci. Elle l'ouvrit complètement et saisit l'un des barreaux froids d'une main. Sentir le soleil autant que possible. Elle avait l'impression qu'elle ne pourrait pas goûter au dehors avant longtemps. Oh bien sûr il y avait le toit, mais ça elle ne le savait pas encore. Harry Benet, son petit-ami, était actuellement parti à la découverte des étages avec ses deux petits-frères, tandis que ses deux petites soeurs semblaient être avec leurs amis, elle ne savait pas exactement. La nuit avait été longue et peu reposante, pour ne pas dire pas du tout. Le climat de panique qui s'était installé quelques heures plus tôt avait fini par retomber à plat et si quelques-uns encore la ressentait, c'"atait surtout une épaisse morosité, prélude d'une dépression, qui s'était répandue dans les esprits. Kennedy détourna le regard de l'horizon pour observer les personnes qui se trouvaient encore dans le hall. Il y avait très peu d'adultes et tous étaient professeurs ou instituteurs. Tout le reste était composé de jeunes gens et d'enfants. Elle n'en connaissait pas la moitié. A vrai dire, ceux qu'elle connaissaient bien sétait sa soeur, son petit-ami et sa frtrie, et Kristina Mann, une fille de sa classe, la seule de ses amies présente ici. Il y avait aussi ceux qu'elle connaissait de vue, comme le reste de sa classe justement, et les amis de ses connaissances précédemment cités. Kennedy s'avança vers le centre d ela pièce, les mains dans les poches arrières de son jean, et contempla d'un air indéchiffrable la porte d'entrée qui restait hermétiquement fermée.

[ Sujet Libre, plusieurs personnes peuvent venir Wink

]

( J'arrive Wink

)

Pourquoi donc étaient-ils enfermés dans cet immeuble ?
Tous des jeunes, avec 5 adultes, tous habitants d'une petite ville, tous différents ... Pourquoi ? Comment ? Et surtout ... qui ?
Pour l'instant, toutes les questions que se posaient inlassablement les jeunes gens réunis dans l'immeuble 667 ne trouvaient pas de réponses. La veille, ils avaient tous essayé de sortir, en essayant de casser la porte d'entrée ou une fenêtre par tous les moyens possibles ou inimaginables. Les plus grands et les plus costauds si étaient à plusieurs, comme des joueurs de rugby, pour défonçer la porte à coups d'épaules, ils avaient finit par lançer des chaises contre les vitres, d'insérer de petits objets pour débloquer la serrure, tout, ils avaient imaginés tout pour ouvrir cette satané porte d'entrée.
Mais rien n'y faisait.
Ils étaient bel et bien enfermés.

Adelaïde Vagner s'était contentée la veille au soir d'observer.
Tandis que les plus grands s'acharnaient sur la porte et que les plus jeunes commençaient à s'affoler, elle, elle restait debout au-milieu du hall à observer d'un air rêveur les quatre coins de la pièce. Quand ils s'installèrent tous sur des fauteuils du hall d'entrée pour commençer leur nuit sans sommeil, Adelaïde avait décidé de faire un petit tour de reconnaissance des alentours. Mais vraiment très petit. Elle avait juste regardé avec des yeux avides le couloir plongé dans l'obscurité qui menait aux escaliers tout aussi noirs. Et oui, la fillette n'était pas comme les autres.
Elle était une des rares à ne pas paniquer, parce qu'elle voyait les choses à sa façon. Elle était persuadée que c'était un esprit vangeur qui les avaient réunis ici, et elle trouvait çà passionnant. Elle avait donc rejoint en sifflottant les gens réunis dans le hall, puis elle était partit sortir de sa valise sa poupée de chiffon préférée. Pour les gens normaux, cette poupée de chiffons avec des yeux et une bouche cousue, avec des cheveux noirs de laine qui pendaient sur le crâne, ne ressemblait à rien. Mais pour Adelaïde, elle comptait beaucoup. C'était une poupée vaudou que lui avait offert sa tante Kate, qui était elle-aussi dans l'immeuble. Sa toute première poupée vaudou. Qui la représentait elle-même, Adelaïde. Parce que, voyez-vous, Adelaïde aimait avoir des poupées vaudous qui représentaient des gens qu'elle aimait bien. Elle leur donnait ensuite un prénom, et elle les donnaient aux gens concernés, ou elle les gardaient.

Elle dormit un peu cette nuit là.
Elle n'avait eut aucun mal à s'endormir, lovée dans un fauteuil, ses longs cheveux noirs cascadant sur son visage comme un écran. Puis aux premières lueurs de l'aube, elle s'était réveillée. Son premier geste fut de jetter un oeil aux gens encore dans le hall. Il y en avait moins que la veille. Certains devaient être allés visiter. Déçue de pas avoir été la première à explorer les étages, Adelaïde soupira. Elle s'étira, empoigna Salomée, sa poupée, puis sauta sur ses pieds. Elle se demanda un moment où pouvait bien être sa tante. Peut-être savait-elle quel esprit voulait les garder enfermés dans cet immeuble ? Après tout, elle s'y connaissait en matière d'oculte. Il fallait qu'elle lui en touche un mot la prochaine fois qu'elle la croiserait.
Adelaïde fit quelques pas, puis l'envie de parler à quelqu'un la prenant, elle se dirigea vers une jeune fille blonde, très belle, debout devant la porte d'entrée. Adelaïde se plaça à côté d'elle, observa la porte, puis tourna la tête vers la jeune fille et eut un sourire.

- Tu sais, cette porte est impossible à ouvrir. Alors au lieu de ruminer tes pensées, tu devrais aller explorer l'immeuble, c'est peut-être intéressant.

Elle sourit de plus belle et changea aussitôt de sujet en lançant d'une voix joyeuse qui ne collait pas avec l'ambiance qu'il régnait dans le hall :

- Au fait, moi c'est Adelaïde !

Invité

( Moi z'aussi! )

Une seule et unique question tournait en boucle dans la tête de la calme Dakota Vinns: "Pourquoi eux?" Qu'avaient-ils fait de mal pour subir un pareil enfermement?
Dakota avait regardé une bonne partie de la nuit 3 ou 4 élèves, sûrement de terminales, essayer de défoncer la solide porte d'entrée. Juste avant, comme la plupart des enfermés, elle avait observé le lugubre hall d'entrée de l'immeuble 667... Le plafond était bas, pas assez pour que la jeune fille se cogne, mais suffisamment pour qu'elle se sente oppressée. Le couloir semblait plonger dans une obscurité impressionnante jusqu’au tréfonds de l’immeuble. Les rares fenêtres présentes avaient été scellées de solides barreaux de fer. Un élève de première avait essayé d’en faire fondre un avec son briquet, mais il ne réussit qu’à se brûler le doigt.
Tout cela, c’était avait de se laisser tomber dans les bras de Morphée, à la recherche d’un rêve doux et heureux. Dakota s’était réveillée peut-être deux heures plus tard, la nuque tendue et douloureuse. Beaucoup moins de monde était présent. Certains devaient être allés en exploration dans l’immeuble. Dans son esprit, elle n’arrivait pas à se persuader que c’était un immeuble. L’immeuble 667… Pour elle, c’était plutôt une cage aux portes blindées et aux fenêtres en fer forgé.
Bref, Mlle Vinns ramassa son sac à dos rempli de livres, un autre bourré de vêtements en tous genres, sa guitare et un gros dossier qu’elle glissa péniblement dans le premier sac. Elle allait rejoindre son amie Emmanuelle Bennet qui était apparemment partie faire la visite du bâtiment, quand elle entendit une voix un peu trop gaie pour cet endroit sinistre.

- Tu sais, cette porte est impossible à ouvrir. Alors au lieu de ruminer tes pensées, tu devrais aller explorer l'immeuble, c'est peut-être intéressant.

La voix se répercuta dans le hall avec une résonnance étrange. La fille, car s’était la voix d’une fille, semblait s’adresser à une autre personne et Dakota tâtonna dans le noir pour rejoindre les deux autres personnes.

- Au fait, moi c'est Adelaïde !

Adelaïde… Ce prénom lui disait quelque chose mais elle ne se rappelait pas du tout où elle avait bien pu entendre cette appellation. Quand elle aperçut les deux filles devant la porte d’entrée, Dakota posa ses affaires au sol et s’avança. Autant se faire tout de suite des alliées.

- Bonjour ! Euh… Je m’appelle Dakota Vinns.

Invité

[Mwa occchhii ]

Nina était assise en tailleur contre un mur du Hall, observant les quelques personnes qui s'obstinné a se débarasser les barraux d'acier qui bloquer les fenétres.
Elle parcourie le Hall du regard qui lui était désert de connaissance. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas croisé son frére, ni sa soeur d'ailleurs avec qui elle avait peu de contact dérniérement.
La fatigue vint envahir son ésprit elle se releva péniblement en penssant trouver un fauteuil libre pour dormir, mais rien ils étaient tous occupés, elle dut retourner contre le mur, s'assie contre et elle s'endormie rapidement.
Se trouvant a coter d'une fenétre le lever du soleil l'a reveilla. Elle ouvrie les yeux et entendit une voix aigue et gaie qui résonna légérement dans la piéce , il ne restait plus que quelques éléves qui flaner tranquillement dans le hall qui semblaient chercher réponses au mystére qui envelopper cet immeuble.
A vrai dire elle ne c'était pas encore vraiment posée de question a ce sujet...
Elle vie enfin la provenance du petit bruit aigue qui avait attiré son attention quelques minutes auparavant.
Un petit grouppe de 3 éléves sembler faire connaissance.
Nina les regarda 5 min et débortta son attention sur un jeune garcon de terminal qui continuer a forcer les barraux des fenétres, ce n'est pas quel n'était pas sociable mais la elle avait décidé de conssacrer ses prochaines heures a la réfléxion puis a la visite de cet endroit si étrange, il fallait également qu'elle retrouve son frére qui devait étre surement partit pour explorer l'immeuble ...
Son ésprit vaqua qeulques instants vers des penssées obscures puis elle posa son regard sur un comptoir vide qui se trouver a une extrémiter de la piéce ou deux jeunes gens s'était assis.
Un frisson lui parcouri l'échine, elle avait le sentiment d'étre épiétée, surveillée, elle tourna la téte machinalement vers la droite puis la gauche mais elle ne vit acune personne focaliser aucune attention sur elle ...

(Tant qu'à être plusieurs, autant que tout le monde soit présent, non?^^)

24 heures. Ça faisait à peine 24 heures qu'ils étaient coincés ici que tout le monde se mettait à paniquer. Non, pas tout le monde. Enfin, tout dépendait de la psychologie des personnes. Enfin, pourquoi réfléchir à toute ça... bref... et Lucas, dans tout ça? Depuis son arrivée, le jeune homme sentait que quelque chose allait de passer. Et dès que les portes se sont fermées et ne se sont plus rouvertes, Hest sut qu'il avait raison de se méfier depuis le début. Quoiqu'il se méfie toujours de tout, le pauvre! C'est ça que ça fait, imaginer constamment des spectres tout autour de nous... Peu importe, la première réaction du rouquin a été la panique. Mais après avoir crié "C'est les extra-terrestres! C'est les extra-terrestres!" pendant une heure en se tirant les cheveux, Lucas s'était un peu calmé. Un peu. Maintenant il fallait bien sûr qu'il prouve sa théorie - que leur kidnapping est l'oeuvre des extra-terrestres - en faisant un plan de l'immeuble et en découvrant la fameuse cachette des petits hommes verts. Là, tout le monde se mettrait à le croire et à le prendre au sérieux, et après leur fuite il montrerait à tous Leur existence et il deviendrait l'homme le plus célèbre du monde!!!

Pris dans sa folie, Lucas s'était mis à faire le tour de l'immeuble, marchant toutes les marches, regardant sous toutes les portes, claquant de toutes ses dents... Après plusieurs heures de recherche le jeune homme abandonna - pour le moment! - car il fallait se coucher. Et quoi de mieux d'aller rejoindre les autres en bas? Il se sentirait moins seul... sauf que le problème c'est qu'il s'est légèrement... heu... perdu... Mais, fort heureusement, il y avait un appartement non loin de là, donc le qouquin s'y installa. Mais le pauvre avait si peur de se faire attaquer qu'il n'a pas réussi à dormir et a passée son temps à regarder le plafond, tremblant de tous ses membres.

Finalement le sommeil le rattrapa, mais le jeune homme ne dormit que quelques heures. Et après plusieurs détours Lucas avait enfin atteint le hall d'acceuil. Bien sûr, sans l'aide de quelques camarades qui tentaient de s'enfuir ici et là, il n'y serait jamais arrivé. Quelques personnes s'y trouvaient, donc une fille de sa classe. Tiens, d'ailleurs, elles étaient toutes des filles. Les gars devaient être en train de faire leurs fiers et leurs courageux en haut... Peu importe, le maniaque des E.T. se rapprocha et parla, comme pour parler à tout le monde à la fois sans préciser de noms:

"Quelqu'un sait ce qui se passe?"

Autant aller au but dans des situations critiques, non? D'ailleurs, c'en est une, situation critique!

*(^_-)*

Adelaïde fixait la grande fille très jolie en attente d'une réponse, qu'en une autre fille vint à leur rencontre.
La fillette aux longs cheveux noirs se retourna et observa bien vite de ses yeux sombres et brillants la nouvelle venue. Elle était un peu plus jeune que la première, çà se voyait, mais elle était tout de même plus âgée qu'elle-même. Elle aussi était très jolie, avec des cheveux blonds et ondulés mi-longs. Adelaïde la fixa dans les yeux sans bouger, sans sourciller pendant exactement 28 secondes, puis elle eut soudain un sourire éclatant, et répondit à la présentation de la dénommée Dakota Vinns avec une joie toujours aussi joyeuse :

- Bonjour, Dakota ! Moi, c'est Adelaïde !

Elle sourit de plus belle, jetta un oeil aux bagages de la jeune fille, déposées sur le sol un peu dérrière Dakota. Elle pointa du doigt les gros sacs, et dit :

- Tu sais, çà ne servira à rien de trimballer toutes tes affaires dans l'immeuble, vu qu'on est enfermés. Tu as beaucoup d'affaires, dis-donc ! Tu joue de la guitare ?

Ce fut à ce moment là qu'un garçon roux s'approcha du petit groupe de filles. Lui aussi plus âgé qu'Adelaïde. Il posa une question, une question qui sembla stupide aux yeux d'Adelaïde, et ce ne fut pas étonnant que les gens la regardent bizarrement quand elle éclata de rire. Elle se calma bien vite, puis répondit avec un sourire :

- Bah, on est enfermés. Cà se voit non ?

Elle perdit son sourire joyeux et plein de rire pour en prendre un plus petit, plus doux, plus réconfortant.

- Mais ne vous inquiétez pas, on va forcément finir par sortir d'ici ... un jour. Et puis, çà peut être amusant, non ?

Euh ... non, pas vraiment, tu vois Adelaïde.

Invité

Dakota Vinns regarda la petite Adélaïde Vagner se présenter. Elle la trouvait vraiment adorable avec ses longs cheveux noirs et ses yeux sombres. Dakota lui fit un beau sourire et un petit signe de la main discret en direction de l'autre jeune fille.
- Tu sais, çà ne servira à rien de trimballer toutes tes affaires dans l'immeuble, vu qu'on est enfermés. Tu as beaucoup d'affaires, dis-donc ! Tu joue de la guitare ?

Comment expliquer cela à une petite fille... Quoique Adélaïde semblait plutôt mature pour ne pas paniquer dans un endroit pareil. Dakota eut une pensée pour les claustrophobes et répondit posément à son interlocutrice:
- Eh bien... Ce sac (elle désigna son sac de livres) et cette guitare sont mes trésors, je ne les laisserais pour rien au monde... Comme toi avec ta belle poupée...

Dakota n'eut pas le temps d'engager un peu plus la conversation qu'un garçon roux, sûrement de son âge, leur posa une question qu'elle jugea un peu idiote. Dans son for intérieur, la jeune fille eut un mouvement de recul, dans la réalité, elle ne laissa rien paraître. Elle n'aimait pas beaucoup les garçons, leurs manières, mais celui-ci avait tout de même l'air d'être...spécial...
N'ayant pas du tout l'habitude d'être méchante, Dakota lui dit simplement, après Adélaïde, qui, elle, ne se gêna pas pour éclater d'un rire franc.

- Eh bien...

Oui, Dakota était parfois très intelligente dans ses propos. Mais quand Adélaïde glissa qu'ils pouraient s'amuser, ici, dans cet immeuble effrayant, la jeune fille secoua fortement la tête. Jamais elle ne s'amuserait ici.

( Juliet débarque ! )

Cette nuit avait été rude pour tout le monde. Chacun paniquait, se posait des questions sur l'avenir que leur réserver ce mystérieux immeuble ou bien essayer de forcé les barreaux des différentes fenêtre.. Tous ? Non, pas Juliet ! La fillette s'était endormie la veille dans les bras de sa jeune soeur Lynette qui n'avait cessé de lui répéter que tout ça n'était pas grave, tout aller s'arranger, et que c'était un jeu prévu. Sa soeur avait un peu d'imagination et Juliet croit toujours ce qu'elle lui dit car elle ne ment jamais ... Ou presque.
Elle s'était donc réveillée dans un canapé où sa soeur dormait encore. Quelques personnes essayait de sortir, mais en vain. Juliet ne les comprenait plus à présent, pourquoi voulait-il partir alors que cela faisait partie du jeu, de leur cadeau suite au concours ? Elle haussa alors les épaules en les voyant. Elle se souvint que la veille, alors qu'elle traînait sa valise et que les protes se sont refermés, elle avait soudain éclaté rire, dans le hall. Heureusement pour elle, seule sa soeur l'avait entendu, tous pris de panique sur ce soi disant enfermement.
Vêtue de la même tunique noire que la veille - hé oui, pas le temps de se changer - elle voulut faire un peu connaissance des autres élèves des écoles supérieurs, et peut être faire un tour dans l'immeuble, histoire de repérer les lieux. En sautillant un peu, elle croisa les professeurs accompagnateurs, plongée dans une grande discussion. Elle leur adressa un grand sourire, puis continua son chemin, toujours un sourire sur son visage. Elle fut alors attirée par un attroupement d'élèves, tous plus âgées qu'elle. Et au milieu de toutes ses personnes, se trouvait Adelaïde ... Adelaïde ! Juliet ne l'avait pas vraiment croisés la veille, étant donné que Lynette ne la quittait pas une seconde. Elle fut donc heureuse de la voir, car tout le mondesait qu'elle aimerait devenir son amie. La petite Adelaïde en avait très peu, et toute la classe de CM2 l'évitait, la trouvant trop bizarre. Bien évidemment, Juliet qui aimait les choses et les gens bizarre était attirés par sa camarade. En moins une seconde alors, elle couru vers la fillette et fonça vers elle, par derrière pour lui signaler sa présence. Elle mit un bras autour de son épaule puis sourit.

- Adelaïïïïïïde !

Puis, pour les autres adolescent, elle se présenta. Un grand sourire s'afficha sur son visage, encore plus grand que celui qu'elle avait adressé à son amie. Pourquoi ? Pour deux bonnes raisons: d'abord, elle voyait beaucoup de monde, et ensuite, Adelaïde s'apprêtait à se faire de nouveaux amis !

- Hey ! Je m'appelle Juliet !

Hj : Je m'inscruste too ^^

Etrange.
Vraiment très étrange.
Vraiment très très étrange.

Recroquevillée contre un mur, la tête penchée sur le côté, Tara réfléchissait. Cela devait faire 24h environ qu'ils étaient là, enfermés ici, sans aucune indication. Ils étaient venus avec la certitude d'avoir gagné un concours et ils se retrouvaient enfermés dans un immeuble étrange, avec pour seule information un mot. Mais commençons par le commencement. Qui était-ils ? Oh, et bien, simplement des gens. Des gens de tout âge, d'environ 11 ans à 20, environ. Il y avait même des adultes. Ensuite, un mot. Quel mot ? Un papier qui brouillait encore plus les pistes. On aurait dit qu'il était là pour éclaircir des choses, et bien non, il rendait le tout encore plus flou. C'était simple, personne ne savait rien. Ou plutôt, ils savaient qu'ils étaient enfermés, mais une même question devait leur trotter dans la tête, à tous : Pourquoi étaient-ils là ? Et, bien sûr, cette question générale était suivie de plein d'autres : Pourquoi eux ? Pourquoi ici ? Y'avait-il quelque chose de particulier à faire ? Qu'allait-il se passer ? Mais ça, personne ne devait savoir y répondre. Seule dans son coin, Tara écoutait les bribes de conversation. Plusieurs personnes s'étaient levées, discutant, apparemment pour trouver une solution. La jeune file se leva alors, les mains de les poches de son jean, et s'adossa contre le mur. Son sac contenant quelques affaires était posé à sa gauche, éclairé par le faisceau de lumière de la fenêtre. Le soleil avait presque fini de se lever.
Ils ne pouvaient donc pas sortir d'ici ... Pourtant, Tara avait toujours aimé grimper partout, escalader les arbres et la nature, mais apparemment, là ils ne pouvaient pas s'échapper. Ils étaient donc ... pris au piège. Prisonniers de l'immeuble, et ils ne savaient même pas pourquoi. L'histoire de remise des prix de tenait plus debout. IL n'y vait donc qu'à ... attendre. Attendre. Mais combien de temps ? Personne ne le savait. Tara repassa une mèche de ses longs cheveux derrière don oreille, regarda un peu tout le petit monde présent, puis entendit un garçon parler, posant une question générale, à laquelle une fille rit puis répondit. Logique. Mais pas précis. La 3ème se dirigea insctinctivement vers le garçon. Elle préférait la compagnie et l'amitié des garçons que celle des filles. Elle planta donc son regard dans celui du garçon qui avait parlé et lâcha d'une voix neutre :

- Vu qu'apparemment on n'a rien à faire d'autre qu'attendre, ici, bah y'a qu'à attendre. Et faire passer le temps. Style faire conaissance.

Un large sourire apparut soudain sur les lèvres de Tara qui reprit :

- Salut, moi c'est Tara.

Invité

Le soleil percer les barraux qui séparé les fenétres, il devait étre midi et nina comenca a avoir faim, elle regarda son sac machinalement et en sortit une barre de céréale qu'elle avala.
Il fallait qu'elle songe a trouver la cuisine de cette étrange batiment, décidément sa gourmandise finira par causer sa perte...
Le hall se vider de plus en plus, les éléves partaient tous un a un explorer le reste de l'immeuble qui semblait sombre et lugubre, d'ailleurs elle ne l'avait toujours pas visiter.
La jeune fille décida alors de s'approcher du petit groupe d'éléve qui devenait de plus en plus dense, qu'elle avait regarder auparavant.
Elle rejoins rapidement le grouppe qui était consstitué alors de deux cm2,d'une Terminale et de deux seconde et de Tara avec qui sa meilleur amie avait quelques différents depuis le cE1 surement parce que leurs caractére était radicalement opposé mais jamais elle ne c'était posé la question si Tara la haissait autant que son amie avec qui elle était un peu en froid en ce moment.

- Salut ! -

Son ton était assez joyeux, elle n'avait pas l'habitude de s'appitoyer sur son sort.
Ne sachant pas vraiment quoi ajouter elle se tue et attendie une réaction des autres éléves.
Elle détailla chacun d'entre eux sans pour autant les passer au scanner ou au rayon X xD.

[

Faudra que j'évite de disparaître pendant deux jours à ce rythme Laughing

XD ]

- Tu sais, cette porte est impossible à ouvrir. Alors au lieu de ruminer tes pensées, tu devrais aller explorer l'immeuble, c'est peut-être intéressant.

Kennedy tourna et baissa la tête en direction de la fillette. Elle devait avoir en 9 et 11 ans selon elle, et ses longs cheveux de jais légèrement ondulés ainsi que ses yeux d'un noir d'encre lui donnaient une allure un peu surnaturelle qui l'intrigua, et Kennedy sut tout de suite qu'elle allait lui plaire. En même temps, Kennedy était une personne très ouverte, chaleureuse et compréhnsive, si bien qu'en général - je dis bien en général - elle aimait et appréciait tout le monde. Les paroles de la petite la fit sourire, presque malgré elle. Au moins, elle pouvait voir les choses d'un angle plus optimite. Kenny se demanda si c'était dû à l'innocence de l'enfance et qu'en grandissant tout était toujours plus compliqué, ou si c'était simplement à cause du caractère de la fillette.

- Au fait, moi c'est Adelaïde !

- Bonjour ! Euh… Je m’appelle Dakota Vinns.

Au moment où Kennedy enregistrait son prénom et où elle s'apprêtait à dévoiler sa propre identité, une autre jeune fille, plus agée celle-ci - environ quinze/seize ans - s'approcha des deux demoiselles. Kennedy avait déjà entendu ce nom, Dakota, une amie d'Emma, non ? Mais à nouveau elle n'eut le temps de rien dire, car un garçon à la cheveulure rousse flambante fit son apparition. Il avait à peu près l'âge de Dakota si Kannedy ne s'y trompait pas, et posa une question qui fit éclater de rire Adélaïde. Bon, il était vrai que la question de l'inconnu était un peu superflue, car tout le monde ignorait en quoi consistait cet enfermement étrange, mais la puissance du rire dela gamine la laissa sans voix. Un peu bizarre sur les bords quand même, il fallait l'avouer.

- Bah, on est enfermés. Cà se voit non ? Mais ne vous inquiétez pas, on va forcément finir par sortir d'ici ... un jour. Et puis, çà peut être amusant, non ?

Kenny leva les yeux vers le plafond et contempla rapidement d'un regard sceptique la pièce qui les environnait. Non, elle avait beau chercher, elle ne voyait pas le côté amusant de la chose pour l'instant. Enfin, elle ne risquait pas non plus d'en vouloir à Adélaïde de voir la situation sous cet angle, ausi suroptimiste soit-il à ses yeux. Au moins une qui ne s'inquiètait pas trop. Le " un jour " de sa réplique avait quelque chose de contrastant avec ce petit sourire chaleureux. Unechose était certaine, Adélaïde était uen fill unique en ce monde.

- Hey ! Je m'appelle Juliet !

Hoplà, encore une petite fille apparemment très peu inquiète qui venait de débarquer. Mais dans le même temps, quelqu'un d'autre avait répondu à l'appel :

- Vu qu'apparemment on n'a rien à faire d'autre qu'attendre, ici, bah y'a qu'à attendre. Et faire passer le temps. Style faire connaissance. Salut, moi c'est Tara.

Faire connaissance, tiens donc, c'était décidémment le sujet du moment. La nouvelle venue et son style un peu garçon manqué était également plus jeune qu'elle, elle devait avoir entre 13 et 15 ans. Tara donc. Kennedy commençait à se sentit vraiment âgée par rapport à tout ce petit monde. Elle aurait aimé voir apparaître Harry ou Kristina, ou quelqu'un de son âge, juste pour se sentir un peu plus à sa place. Puis elle trouva la moment opportun pour présenta enfin :

- Moi c'est Kennedy.

- Salut !

Encore une adolescente, encore plus jeune qu'elle.

( Eh eh eh ^^ )

- Adelaïïïïïïde !

Adelaïde reconnut la voix d'une de ses petites camarades de classe avant qu'elle n'arrive sur le petit groupe. Il fallait dire qu'en plus de son caractère des plus étrange, Adelaïde avait également une très bonne mémoire visuelle et auditive. Elle reconnut donc Juliet Taker avant de la voir. La fillette blonde était la seule dans la classe des CM2 à parler à Adelaïde, hors mis peut-être Tommy Jones, et qui semblait l'appréçier. D'ailleurs, Adelaïde trouvait cela un peu étrange. Que Juliet veuille devenir son amie, cela s'entend.

Bref, la fillette aux cheveux d'ébène adressa un sourire à Juliet - décidemment, elle était de bonne humeur aujourd'hui - quand vint alors d'autres personnes, qui se joignirent au groupe composé au départ juste de la grande fille de Terminale et Adelaïde elle-même. Adelaïde fit un signe de la main aux nouveaux venus en lançant à la cantonnade :

- Hello !

Elle tourna ensuite ses yeux sombres vers la première fille qu'elle avait remarqué, la plus âgée, celle qui était avant debout plantée devant la grande porte du hall. Elle se présenta d'ailleurs, sous le prénom de Kennedy. Kennedy ... C'était un prénom peu commun, mais incroyablement joli aux yeux d'Adelaïde.
Bon, c'était décidé, Adelaïde aimait bien Kennedy.
Adelaïde se fiait beaucoup à ses premières impressions, surtout au sujet des gens qu'elle rencontrait. Et la grande et jolie fille lui avait fait bonne impression dès le début alors ce n'était pas surprenant, dans le cas d'Adelaîde, d'entendre dire qu'elle l'aimait bien. Mais bon, elle n'était pas du genre à sauter sur les gens en criant : " Cooooopine ! " ... Quoique ... xD Non, Adelaïde était plutôt du genre à confectionner une poupée pour les personne qu'elle aimait bien. Une poupée vaudou qu'elle à leur effigie qu'elle offrait ensuite. Quand je vous disais qu'Adelaïde était bizarre ...
Elle est même plus que çà.
Bref, Adelaïde adressa un grand sourire à Kennedy et lui lança, juste à elle, du ton le plus naturel du monde :

- J'aime beaucoup ton prénom ! Il est très joli, je trouve.

Invité

Etouffement. C'est ce que ressentait Dakota Vinns à se moment. Toutes les personnes qui venaient d'arriver la faisaient se sentir gênée au plus au point. Pourquoi? Elle-même n'en savait rien. Sûrement sa réserve innée.
La petite fille blonde qui venait de sauter sur Adélaïde semblait bien trop joyeuse pour l'endroit. Après tout, cette petite Juliet et son amie s'étaient bien trouvées!
Une autre fille était arrivée, sûrement à peine plus jeune que Dakota.

- Vu qu'apparemment on n'a rien à faire d'autre qu'attendre, ici, bah y'a qu'à attendre. Et faire passer le temps. Style faire connaissance. Salut, moi c'est Tara.

Tara... Même si Dkota trouvait que cela faisait nom de chien, elle n'en dit rien, elle n'aimait pas blesser les autres. Mais hormis son nom, la jeune fille trouva que Tara était vraiment bizarre... Parler à un garçon, jamais cela ne serait venu à l'esprit de Dakota. Mais ce n'était que son avis...
Mais lorsque la fille plus âgée se présenta, Dakota fut contente d'avoir enfin quelqu'un de "familier" avec elle. Kennedy, si elle ne se trompait pas, était la petite amie du frère à Emmanuelle... La jeune fille lui fit un petit sourire qui se transforma vite en une mine attendrissante quand Adélaïde fit une remarque sur le prénom de Kennedy. C'est vrai que ce prénom était joli et parfaitement aux goûts de Dakota.
Mais la jeune fille brune souhaitait aussi retrouver sa meilleure amie. Elle décida donc de partir vers les étages à la recherche d'Emma.

- Je vais vous laisser, je vais chercher mon amie! Ravie de vous avoir rencontrés!

C'était une habitude de toujours rire de Lucas ou quoi!? Quoiqu'il dise, tout le monde se paie sa tête et le ridiculise! Et en plus, c'est une petite fille d'à peine 10 ans qui rit de lui! Non mais... Tiens, elle a des airs de sa prof... enfin peu importe. Au moins elle lui a répondu. C'est bien la seule, justement. Légèrement encouragé, le rouquin répondit.

"Merci, ça je l'avais remarqué. Je voulais juste savoir si quelqu'un sait quelque chose, c'est tout! Pas besoin de rire de moi, hein!"

Entretemps, plusieurs perosnnes s'étaient jointes à eux, mais principalement des filles. Enfin, surtout des filles. Mais l'une d'entre elles avait un petit air masculin... et venait lui parler! Chouette! Elle avait des expressions étranges, mais le monde est jeune... Et en plus elle est positive! Tout le contraire de Lucas, qui paranoïait à rien.

"Lucas Hest. Mais Lucas suffit amplement!"

Et il se mit à sourire. Ce n'était pas un genre de sourire parano qu'il a constamment depuis son arrivée, plus un sourire heureux. Preuve que le rouquin s'entendrait bien avec Tara: elle le calme. Juste légèrement, allez pas croire qu'il va se mettre à ne plus imaginer des 'choses'. Loin de là.

Tara, le sourire aux lèvres, attendait la réponse du rouquin à qui elle avait posé une question, lorsqu'une voix féminine la fit se retourner. Il y avait là une autre jeune fille, blode, dont le visage paraissait familier à Tara. Qui était-elle, déjà ? Une trosième. Ah oui ! C'était une amie de Véronica Bennet, la pire ennemie de Tara. certes, elle détestait cette Véronica depuis le CE1, mais son amie ? A vrai dire, elle ne la conaissat pas bien. Comment s'appelait-elle, déjà ? ... Ah oui, Nina. Et celle-ci lui souriait, après lui avoir dit salut. Pourquoi jouer les méchantes ? Tara se rappelait du proverbes "les amies de mes enenmies sont mes enenmies", mais bon ... Elle n'était peut-être pas comme son amie. La troisième décidé donc d'être sympa et répondit d'une voix sociable :

- Salut. Nina, c'est ça ?

Puis le garçon lui répondit aussi, disant qu'il s'appelait Lucas. Elle lui sourit puis, voyant que tout le monde commençait à discuter, elle reprit, à l'intention de Lucas :

- T'as quel âge ?

Invité

Nina fut surprise de la réaction de Tara, d'aprés les déscriptions de son Véronica conssernant Tara la décriver comme " une personne horrible cruelle et j'en passe ..." mais elle n'y paraissait pas.
Au contraire elle semblait assez sociable.

- Oui c'est ca, et toi c'est bien Tara ? -

Le nom de la 3iéme lui échapper.Véronica ne l'a nommait seulement qu'avace des surnoms éxtravangants, d'ailleurs Nina se demanda la raison de leurs conflits, cette question ne lui avait jamais éffleurer l'ésprit.
Peut étre ne s'entendait t'elle pas seulement a cause de leurs caractére radicalement opposé.
Nina eu d'ailleurs une pensée pour son amie qui vivait trés mal l'épreuve de l'immeuble 667 mais a priori les cela ne paraissait pas posé beaucoup de problémes au autres, au contraire.
Les CM2 par exemple ne semblait pas paniqué et méme plutot gaie il fallait dire aussi qu'Adelaide et Juliet semblaient "sortir du lot".

- Je vais vous laisser, je vais chercher mon amie! Ravie de vous avoir rencontrés!

Elle regarda birévement Dakota partir et c'est a cet instant précis qu'elle se rendit compte qu'elle devait surement étre dans la classe de son frére et qu'elle devait surement l'avoir vu plus tot, enfin bon maintenant c'était trop tard ... Tant pis, de toute facon elle le retrouverais plus tard ...Et méme maintenant elle fit un signe de téte pour dire je m en vais et elle partie, a priorie sa disparition passa inapercue.

[umm... c'est le sujet de départ ?]

Ryan était resté à l'écart. Lui aussi avait son gros sac. A peine étaient-ils tous entré que les issues s'étaient toutes miraculeusement fermées. Ce fameux concours s'annonçait plutôt bien, non ?

D'ailleurs, Ryan ne comprennait toujours pas pourquoi il était là. Pourquoi on l'avait choisit lui. Etait-ce justement parce qu'on savait qu'il avait une bonne expérience de la vie difficile ? Super ! Il avait de quoi être ravi. Toujours est-il qu'il était là et devant lui, il ne voyait pour le moment que des personnes beaucoup plus jeune. Mais dans quoi s'était-il embarqué ! Il aurait du resté à Brookline et affronter directement la police plutôt que venir sur un coup de tête dans ce trou paumé.

Certains élèves étaient affolés, d'autres moins. Ryan remarqua tout de même une fille de son âge qui cherchait desespéremment à ouvrir la porte par laquelle ils étaient tous entré. Cependant elle fut arrêté par une jeune fille d'une dizaine d'année, puis une autre. Voilà qu'ils se présentaient tous à présent. Super ! Ils étaient tous coincés et la seule chose auquelle ils pensaient, c'était de parler ! Bien sûr, Ryan n'était pas duppe. Il avait bien compris qu'il n'avait aucune chance de venir à bout de la porte et des barreaux au fenêtres. Mais peut-être qu'ailleurs...

L'adolescent eut un petit rire quand il entendit une jeune fille que cette aventure serait "amusante". Oui, bien sûr, il n'y avait pas pensé. C'est vrai que le fait de se faire tous enfermer sans aucune raison et sûrement sans rien d'autre que leurs vulgaires sac de fringues ou de livres, c'était franchement drôle. Il en avait assez entendu. Prenant son sac sur l'épaule et sans prendre la peine de faire comme les autres et se présenter, il partit à la découverte de ce qui serait désormais son foyer.

[ Ben ça l'est un peu devenu je crois, même si c'était pas mon intention au départ XD. tant mieux ça fait une bonne première approche Laughing

]

- J'aime beaucoup ton prénom ! Il est très joli, je trouve.

Kennedy reporta à nouveau son regard noisette vers la petite brune. Adélaïde était peut-être un peu étrange, mais Kennedy éprouvait déjà beaucoup d'affection pour elle. A son âge seulement, elle était capable de sortir de l'ordinaire, d'être elle-même tout en étant un peu différente des autres. Kennedy avait toujours été un exemple de banalité et de soit-disant perfection très désagréable à ses yeux. Peut-être était-ce pour cela tiens, qu'elle s'attachait si vite à Adélaïde. Sortant de son auto-analyse psychologique, le sourire de Kennedy s'élargit et elle consentit enfin à répondre :

" Merci. J'aime beaucoup le tiens aussi. Il n'est pas très courant je crois..."

En effet, c'était la première personne du nom d'Adélaide qu'elle rencontrait dans sa vie, et elle aimait bien ce prénom. Parce qu'il n'était pas très courant à ses yeux justement. "Kennedy" ne devait pas l'être beaucoup non plus, et c'était pour ça que son prénom tenait sans doute lieu de plus beau cadeau que ses parents aient pû lui avoir offert. C'était déjà ça. Dakota décida des'esquiver, prétextant vouloir rechercher son amie. Peut-être était-ce Emmanuelle d'ailleurs. Tara engagea la conversation avec Nina et Lucas. Elle aperçut vaguement un jeune homme qui devait avoir son âge sortir de la pièce. Kennedy regarda Adélaïde et Julie et finit par déclarer :

" Je crois que je vais suivre ton conseil Adélaïde. Je vais aller jeter un coup d'oeil là où j'ai laissé ma soeur dormir pour voir si elle est toujours là et ensuite j'irai faire un tour des lieux. J'en profiterais pour me trouver une petite chambre sympa", acheva-t-elle sur une note qui se voulait joyeuse.

Elle ne voulait pas affoler les plus jeunes en se comportant comme une hystérique ayant trop peur de ce qui se passait. Remarquez, les plus jeunes en question semblaient beaucoup plus calmes qu'elle. Kennedy jeta un dernier oeil inquiet à la porte d'entrée, adressa un sourire aux autres personnes présentes et marcha à traversa le hall en direction de là où l'autre jeune homme avait disparu. Elle passa devant sa grosse valise et son sac à dos.

* Inutile de la prendre maintenant pour te la trimballer partout, Ken'. Ell n'ira pas bien loin avec ou sans toi.*

Souriant à nouveau malgré elle, Kennedy s'engouffra dans le couloir.

Certaines personnes partaient, certaines arrivaient. Cet endroit devait être en quelque sorte le lieu de rendez-vous pour les situations d'urgence. Mais y aura-t-il vraiment des situations d'urgences? Probablement, ils ne sont pas là pour rien, les extra-terrestres n'aiment pas trop sortent de leur cachette pour rien. Surtout pour de simples humains inférieurs à eux. En tous cas, Tara réussit encore une fois à le tirer se son obsession en lui demandant son âge. C'est pas vraiment une question à poser lors de sitations extrêmes, mais c'est une fillette, il faut lui pardonner^^. Mais elle a pas l'air si jeune que ça, tiens...

"15 ans, et je suis en Seconde. Et toi?"

Tiens, une fille de l'âge de Tara s'était approchée entre-temps. Blonde, petite, de sexe féminin... elle ne semblait pas être possédée par une quelconque forme non-humaine...

*Elle a l'air sympa!*

Lucas lui adressa alors un léger sourire, question de lui montrer qu'il ne la mangerait pas, pas comme certaines petits hommes verts qui profiteraient de n'importe quelle occasion pour leur foncer dessus et tenter plein d'expériences sur leurs corps! Merde, faudrait pas qu'il dise ça devant les enfants...